Nicolas Chartier-Edwards
J’étudie le déploiement de l’intelligence artificielle dans le gouvernement fédéral canadien ainsi que les modalités de reconfiguration de la souveraineté étatique engendrés par cette technologie.
Doctorant
Ancien membre invité
Nicolas Chartier-Edwards est étudiant au doctorat à l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS) au Québec dans le programme sur mesure « Politique, science & technologie », sous la direction de Jonathan Roberge. Sa thèse porte sur la reconfiguration de la souveraineté étatique engendrée par le déploiement de l’intelligence artificielle dans l’infrastructure du gouvernement fédéral canadien. Il est actuellement chercheur invité au MédiaLab de Sciences Po Paris afin de collaborer avec la division française du projet.
C’est dans le cadre de cette thèse qu’il contribue aux travaux du consortium de recherche international Shaping AI (Canada, France, Allemagne, UK) qui examine les trajectoires de l’IA sur une période récente (2012-2022) à plusieurs niveaux : médiatique, action publique, recherche scientifique et engagement de la société civile.
Il est détenteur d’un baccalauréat en sociologie et d’une maitrise en sociologie, tous deux obtenus à l’Université Laval. Ses travaux précédents portent sur le contrôle numérique, c’est-à-dire la production sociale par la mobilisation de technologies numériques d’accumulation et traitement de données massives. L’étude critique de l’IA consiste en le prolongement logique de ces travaux, cette dernière participant à l’accroissement des potentialités de contrôle numérique par son truchement dans une multitude de différents systèmes de production de sens (meaning-making) et de prise de décision (descision-making).