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  3. des écotones, _______*

des écotones, _______*

Benoit Verjat, Nicolas Couturier, Tanguy Wermelinger

Publications – Article/chapter

La navette n°2 est publiée dans le cadre de l'exposition « À l'intérieur de la production », Biennale Internationale Design de Saint-Étienne 2022. Commissaire : Ernesto Oroza, Direction éditoriale, conception et réalisation g.u.i. (Nicolas Couturier, Benoît Verjat et Tanguy Wermelinger). Ne peut être vendu. (Not for sale.) Dépot légal mars 2022. Copyright Esadse / Cité du design, 2022. Achevé d'imprimer en mai 2022 (1er tirage) sur les presses de Sud Offset, rue du Crêt de Mars, 42150 La Ricamarie École supérieure d'art et design-Cité du design 3 rue Javelin Pagnon 42000 Saint-Étienne directeur de l'EPCC Cité du design-Esadse : Thierry Mandon, directeur de l'Esadse : Éric Jourdan, directeur de la publication : Ernesto Oroza. La Navette n°2 des écotones, * (inscrire le nom du lieu où vous vous trouvez) est un support et une ressource pour l'exploration de continuités et de discontinuités en ville, en forêt, en prairie ou sur le littoral. Cette compilation de pratiques développées avec trois terrains d'exploration rencontrés par le collectif g-u-iune hyper-forêt à Strasbourg, une zone humide anthropisée à Berlin et le front de mer de Lacanau Océan-est réalisée pour être activée durant la Biennale internationale du design de Saint-Étienne 2022. Ces pratiques collectives visent à soutenir l'émergence de regards, de descriptions et de mouvements pour habiter un espace et compléter les approches par le projet ou le plan (urbanisme) ou l'observation (ethnographie) en modifiant les qualités de présence, de mouvement et d'attention des participant•e•s. Espaces limites, lieux d'interfaces, les écotones sont les lieux de transition entre deux écosystèmes. Le mouvement, la description, le dessin, la photographie, la voix ou la marche nous amènent à considérer des zones de la ville comme des milieux écologiques flous et diffus marqués par des modes de gestion très divers. Les écotones urbains obligent à complexifier les classifications de milieux et rend caduques les binarités de nature et d'artifice. Tout ce qui est rencontré constitue l'objet de la pratique d'observation. Prendre en compte toutes les bizarreries, les frictions, les ruines, en postulant qu'observer assez nombreux et assez longtemps rend chaque entité digne d'intérêt, permet de se lier lucidement à des environnements quotidiens et de les transformer par notre présence.