Les Technologies de l’Information et de la Communication face au sous-développement de l’Afrique. Espoirs ou désespoirs ?
Jérémy Georges, Axel Meunier
En dépit des nombreux problèmes qui entravent son sous-développement, l'Afrique n'échappe pas à une rupture caractérisée par l'appropriation de l'information et des technologies qui la véhiculent, en l'occurrence les TIC. Ces outils façonnent régulièrement notre mode de vie, modifient notre façon de travailler, structurent les activités humaines. Certes, par leurs caractéristiques intrinsèques, les technologies de l'information et de la communication ne se prêtent pas aisément à des mesures directes de rendement et de production, contrairement à d'autres secteurs d'activité. Les TIC ne sont pas appropriées à de telles analyses de corrélation directe avec le sousdéveloppement vers le développement azimut mais dans un contexte africain, elles sont plus vouées à des fins outres que le développement sociétal. Ces dernières nous imposent un style de vie sans nécessairement le vouloir partout où nous nous présentons. Certains besoins primaires sont revis à la baisse face aux différents prix à payer, parce que tout citoyen se veut un attachement à ses outils de nouvelle ère porteurs d'espoirs ou désespoirs pour relever un défi sur le sousdéveloppement socio-culturel du continent noir.